Une récente étude démontre le lien existant entre les taxes et l’augmentation des prix des logements en France.
Mardi 21 octobre, la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI) a publié une étude selon laquelle le prix de l’immobilier en France serait plus élevé que dans le reste de l’Europe, du fait de charges fiscales plus importantes. Pour cela, la FPI a fait appel au cabinet d’avocats Fidal, qui a comparé le poids de la fiscalité dans différents pays européens (Allemagne, Belgique, Espagne, Pays-Bas, Italie, Royaume-Uni, France) pour l’acquisition d’un appartement d’une valeur de 200 000 euros, puis sa détention.
Pour la première phase, l’acquisition de l’appartement, le résultat est frappant : en moyenne, les taxes constitueraient 27 % du prix d’achat d’un bien immobilier en France, ce qui en fait le pays du panel au niveau d’imposition le plus élevé (12,5 points de plus que la moyenne des autres). Selon François Payelle, président de la FPI, cité par Les Echos, « notre fiscalité immobilière est la plus élevée d’Europe et son évolution depuis dix ans est un facteur expliquant la hausse des prix des logements ».
Le constat reste le même pour la seconde phase de l’étude, la détention d’un bien immobilier : encore une fois, la France reste malheureusement en tête en terme de fiscalité, même si l’écart avec la moyenne des autres pays est moindre.
Le marché de l’ancien est touché de la même manière : un bailleur, achetant un appartement 200 000 euros, le louant pendant dix ans avec un revenu locatif de 4 % par an, avant de le revendre, paierait au final 58 000 euros au Trésor Public, par le biais de l’impôt sur le revenu, des prélèvements sociaux et de la taxe foncière. Cela représente 32 % de plus qu’au Royaume-Uni, et 45 % de plus qu’en Allemagne.
Source : document publié par la FPI