Avisofi continue de vous fournir de bons conseils pour correctement investir dans l’immobilier. Retrouvez nos précédents articles sur ce sujet en cliquant ici et là.
1. N’acheter que la nue-propriété d’un bien immobilier
Bien que la majorité des gens achètent un bien immobilier pour y vivre et en disposer comme ils le souhaitent, il existe en réalité deux types de propriétés différentes. D’une part, l’usufruit, permettant de disposer d’un logement à sa convenance, qu’il s’agisse d’y vivre ou de le louer à une tierce personne. D’autre part, la nue-propriété, permettant de vendre, donner ou détruire le bien immobilier en question. En achetant uniquement cette dernière, cela vous permet d’investir dans l’immobilier à moindre frais, en laissant l’usufruit à d’autres.
2. Faire de l’investissement en viager
Ici encore, il s’agit d’une sorte d’usufruit. Quand vous achetez un bien en viager, vous ne payez qu’une partie du prix du logement (appelée une soulte), et versez ensuite tous les mois une rente jusqu’au décès des vendeurs. A ce moment, le bien vous revient entièrement. Il s’agit ni plus ni moins que d’un pari sur l’avenir, et sur l’espérance de vie de la personne qui vous a vendu le bien. Vous ne ferez une bonne affaire qu’en cas de décès prématuré de celle-ci !
3. Acheter des bureaux ou des murs d’entreprise
Dans ce cas de figure, vous aurez comme locataires des entreprises et non des particuliers. Différent de la location d’habitation, il vaut mieux vous informer des spécificités de ce domaine. Toutefois, cela peut valoir le coup, car vous obtiendrez au final des placements possédant des meilleurs rendements que dans l’immobilier d’habitation.
4. Faire de l’achat-revente rapide
Il vaut mieux ne tenter cette expérience qu’en ayant une parfaite connaissance du marché immobilier local ! En effet, il faut être capable de repérer un bien immobilier à un prix beaucoup plus bas que celui du marché, l’acheter, le mettre en valeur en quelques mois de temps, pour faire monter son prix de vente et encaisser une importante plus-value. De plus, vous ne pourrez effectuer que très peu de ces transactions, sous peine d’être considéré comme un professionnel, et soumis à une fiscalité beaucoup plus lourde. De plus, il faut prendre en compte la forte imposition sur les plus-values immobilières.