Du côté des agences immobilières, courtiers et agents immobiliers, tout va pour le mieux en cette moitié d’année 2018. Depuis janvier, les ventes ont augmenté, alors même que les prix ne cessent d’aller vers la hausse eux aussi dans la quasi-totalité des régions françaises. Parmi ces localités, quelles sont les villes les plus touchées par la hausse des prix de l’immobilier ?
Une hausse des prix généralisée en France
Le début de cette année 2018 est très prometteur pour les professionnels de l’immobilier : les ventes se maintiennent à un bon niveau et devraient être légèrement inférieure au record de 2017 (960 000 transactions conclues dans l’année). En revanche, du côté des acquéreurs, les chiffres peuvent paraître décourageants :et les prix augmentent en moyenne de 2,3% sur le pays, avec des records qui s’élèvent à 15% de hausse en un an pour certaines grandes villes. Bien que le volume des ventes augmente chaque année (+41% en 5 ans), la taille du parc immobilier, elle, affiche une croissante lente (+5% sur la même période) .
+15% sur le prix au m2 à Bordeaux
En France, une dizaine de villes se démarquent parmi la tendance, et voient les prix de leur parc immobilier exploser, alors même que celui-ci n’augmente pas autant. En haut du palmarès, on citera Bordeaux, qui a vu, selon le baromètre SeLoger, une hausse de 15,4% sur les prix de l’immobilier en un an. Des chiffres record, notamment dus à une affluence de Parisiens venus investir, séduits par la récente création de la LGV – bien qu’ils ne représenteraient que 10% des acquéreurs. De fait, on dénote dans certaines localités une forte – voire très forte demande dans le cas de la cité bordelaise – mais le nombre de biens ne peut y répondre. Derrière Bordeaux se trouve Lyon, qui affiche de son côté une hausse de 10% sur l’immobilier ancien, très prisé dans les quartiers historiques du centre, mais aussi de plus en plus dans les quartiers où un phénomène de gentrification s’opère (La Guillotière, Perrache, etc.)
Angers, victime de son succès ?
Du côté des augmentations de prix importantes mais moins spectaculaires, on peut citer Angers. Investir dans la ville de l’Ouest coût en moyenne 7% plus cher qu’il y a un an. Enfin, il est à noter que Paris accuse elle aussi une hausse de 7,2% sur ses prix à la vente – alors même que le marché est plus que tendu, et ce malgré des lois d’encadrement des loyers. La capitale se place ainsi en 4ème position, devant Rennes, Limoges et Reims. De son côté, Toulouse affiche une hausse plus légère, mais le chiffre est à remettre en perspective avec les 10% d’augmentation de 2017.
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