Présidentielles : ces sujets immobiliers qui ne figurent dans aucun programme

Les programmes des différents candidats aux élections présidentielles de cette année ont été largement décortiqués par nombre d’experts. Cependant, certains points cruciaux de la politique du logement ont été largement ignorés par tous, comme le note la Confédération Générale du Logement. Avisofi vous rapporte les 5 points laissés de côté par les candidats aux présidentielles.

Une absence de réglementation des prix

A l’heure actuelle, il n’existe aucune mesure venant encadrer la hausse des prix des transactions immobilières. Pourtant, un nombre important de mesure vient encadrer les loyers dans le cadre de la location. Se saisir de cette problématique permettrait de reprendre la main sur le marché, et éviter le retour de conditions propices à une nouvelle crise.

Une baisse du pouvoir d’achat, sanction du développement durable

Certes, la transition écologique est une nécessité, notamment en termes de logement. Cependant, toutes les dépenses liées à cette dernière sont prises en charge par les contribuables. C’est notamment le cas des copropriétaires, qui ont de nouvelles obligations depuis le début de l’année. Ainsi, c’est le pouvoir d’achat des usagers qui en pâtit, transformant dans l’esprit des gens le développement durable en sanction.

L’entretien régulier du parc locatif

Les bailleurs sont parfois réticents à effectuer des travaux d’entretien conséquents, alors que les logements en location en auraient grand besoin. Au lieu de placer la rénovation du parc locatif au cœur des programmes, ne serait-il pas judicieux d’opter pour un entretien régulier ? Cela permettrait d’offrir de meilleures conditions de vie à un plus grand nombre, et reviendrait à terme probablement moins cher à l’État.

L’application des droits des locataires

Il arrive que certains locataires se trouvent en difficulté pour exiger de leur bailleur ce qui leur est dû. Il peut s’agir de la réparation d’un équipement dans un logement, ou de l’obtention d’une quittance de loyer. Actuellement, engager une procédure judiciaire pour demander réparation coûte beaucoup trop cher, relativement au préjudice subi. Il faudrait un moyen de rendre effectif l’application des droits des locataires.

La remise en cause du modèle français du logement social

Enfin, aucun des candidats aux élections présidentielles ne défend le modèle français du logement social, qui permet à 4,4 millions de familles de vivre dans des conditions décentes qu’elles n’auraient trouvé à si bon prix dans le parc privé. Or, un rapport de la Cour des Comptes est venu remettre en cause ce modèle. Y renoncer conduirait notre pays vers une absence de mixité sociale, et davantage de paupérisation.