La revendication des gilets jaunes : « Si on taxait les plus-values des résidences principales ? » a interpellé le Président de la République lors d’un débat. Avisofi fait le point sur l’éventualité d’une taxe sur les plus-values, l’inquiétude des professionnels.
L’immobilier, un secteur déjà bien taxé.
Le secteur immobilier est déjà soumis à de nombreuses taxes : IFI (impôt sur la fortune immobilière), taxe foncière, taxe d’habitation, les droits de succession et de mutation, et la taxe sur les plus-values sur la revente des résidences secondaires.
Aussi, les quelques mots en réponse à cette proposition des gilets jaunes fait grincer quelques dents.
En effet, la taxation sur la revente de son logement principal est une idée qu’Emmanuel Macron a qualifié de « très bonne » et a laissé entendre que le gouvernement étudierait cette piste.
Ces paroles du président lors du débat public qui avait lieu dans la Drôme début février, n’ont pas manqué d’inquiéter les spécialistes immobiliers. Gaël Thomas, rédacteur en chef de Business Immo met en garde le gouvernement concernant la taxe sur les plus-values : » Si on s’attaque à la résidence principale, on s’attaque au cœur du réacteur ».
De ce fait, les spécialistes de l’immobilier s’accordent à dire que les propriétaires sont déjà lourdement taxés et que le risque principal de ce nouvel impôt consisterait en une baisse du pouvoir d’achat et une dégradation du logement à la revente.
Le projet de taxer les très grosses ventes
Si pour l’instant le projet de taxe sur les plus-values lors de la revente des résidences principales est à l’étude, nous savons qu’il concernerait seulement une partie du parc immobilier. Il est en question pour : « les très gros biens immobiliers », comme l’a indiqué le ministre de l’économie, Bruno Le Maire, lors de son interview télévisée du mercredi 6 février, sur France 2.
Egalement, il a tenu à préciser que le gouvernement travaillait « pour baisser les impôts » des Français. C’est pour cette raison que si ce projet aboutit, il ne concernerait que les très grosses ventes à plus-values importantes.
Cependant, même si Bruno Le Maire ne se prononce pas sur le montant retenu pour les grosses plus-values, cela devrait tout de même rassurer une grande partie de la population des propriétaires qui, de fait, se trouve non concernée par cette possible nouvelle mesure.
Conclusion
Le sujet va donc encore faire débat un moment car le projet est loin d’être acté, mais il est important de rappeler que pour l’instant, seules les résidences secondaires règlent la taxe sur les plus-values à la revente.
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