Après des taux de crédit immobilier en perpétuelle hausse depuis 2011, ils signent désormais une légère baisse depuis le second trimestre 2020. En effet, les taux ont baissé à 1,25% en mai alors qu’ils étaient encore à 1,31% en avril dernier.
À cela s’ajoutent les refus de plusieurs dossiers pour contracter un prêt immobilier, à cause de l’incertitude économique qui règne actuellement. Néanmoins, le redémarrage du secteur de la pierre se fait ressentir dans les transactions des investisseurs.
Les acquéreurs en immobilier maintiennent leur projet ?
Depuis le redémarrage de l’économie en juin, environ 90% des acquéreurs ont décidé de maintenir leur projet immobilier dans la capitale française. La hausse du chômage et les pertes boursières n’ont fait reculer qu’environ 10% de ceux qui envisageaient d’investir dans l’immobilier.
En Bourse, les transactions qui se sont opérées depuis le déconfinement justifient ces faits. En effet, l’inactivité du marché de l’immobilier lors du confinement a changé dès le mois de juin. Certains acteurs du secteur ont même repris une majorité de leurs activités. C’est le cas du réseau Laforêt qui a repris 70% de ses opérations.
Les visites dans l’immobilier n’ont pas aussi baissé depuis le courant du mois de mai 2020. À ce titre Guy Hoquet, un acteur majeur du secteur, a même observé une augmentation de ses visites à hauteur de 23,8%.
Reprise post-Covid: les tendances dans l’immobilier changent
La pandémie du coronavirus a eu des impacts sur le marché de l’immobilier. Bien que le secteur tente de reprendre là où il s’était arrêté avant le confinement, force est de constater que la crise a changé la tendance.
Ces changements s’opèrent notamment dans le prix de la pierre en métropole et en périphérie. Si les grandes villes telles que Bordeaux ou encore Paris étaient fortement recherchées, cette tendance peut s’inverser. En effet, durant le confinement, environ 17% des Franciliens ont décidé de se rendre dans leur résidence secondaire pour vivre un confinement plus serein.
La hausse du télétravail et la quête de plus d’espace vert risquent aussi de modifier les demandes dans l’immobilier, surtout en ce qui concerne la localisation. Une perspective de rééquilibrage entre les grandes villes et les campagnes est donc à envisager.
L’immobilier, une valeur sûre ?
Malgré la crise du coronavirus, l’engouement autour de l’immobilier ne s’est pas estompé. À ce titre, un sondage de Meilleurs Agents révèle que l’immobilier reste le placement le plus attractif pour 68 % des particuliers qui ont un projet dans ce secteur.
Tout cela pour dire que les impacts du coronavirus sur le marché sont donc bien tangibles, mais ils ne sont pas pour autant négatifs. Voici les points à retenir à l’issue de la reprise post-Covid :
- Un redémarrage du secteur de l’immobilier bien palpable.
- Un changement des tendances dans la demande de localisation.
- Un rééquilibrage des grandes villes et des campagnes qui se profile.
- Un taux de crédit immobilier en stagnation voire en légère baisse.
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